Seconde édition :

 

les grottes & l'école

Margaux Derhy est née en France d'une mère française et d'un père marocain avant de s'établir à Londres, où elle a étudié à Central Saint Martins (CSM) puis a suivi le MA Painting du Royal College of Art (RCA). Elle vit et travaille actuellement entre Paris et Massa.

Elle a participé à plusieurs résidences dont Al Maqam au Maroc (2021), Enamoura en France (2020), Studio Kura à Fukuoka au Japon (2018) ou Greatmore Studios à Cape Town en Afrique du Sud (2017).

En 2018, elle a publié la première édition du livre Le Backpack de l'Artiste, a fondé Massa Stories en 2019 et le collectif d'artistes femmes Le Cercle de l'Art en 2020.

L’œuvre de Solène Kerlo s’appréhende comme un voyage initiatique. Sur ses peintures à la palette minérale et terreuse, se dessinent en relief des formes élémentaires. Elles racontent ses expériences méditatives, son cheminement vers une nature plus intuitive et plus sauvage.

A la recherche du geste pur et du contact direct avec la matière, l’artiste applique ses pigments de couleur à la main. Une manière de renouer avec un sens qu’elle perçoit comme trop souvent oublié.

Son travail se place à la croisée de la mythologie, de l’anthropologie et de la psychanalyse. Il questionne le rapport de l’homme moderne à ses racines et à son inconscient collectif.

Né à Paris, Émile Kirsch, artiste et designer, enjambe les mondes et les domines de créations: objets, peinture, sculpture, photographie. Après une formation littéraire au lycée Henri IV, il poursuit ses études à l’ENSCI-les Ateliers où il affine sa pratique aux côtés de François Azambourg et du studio Formafantasma. Depuis 2015, il étudie les nids d’oiseaux pour envisager la création d’un autre point de vue et ces investigations l’ont amené à rencontrer la pratique de personnalités telles que Tim Ingold et Andrea Branzi. D’autres rencontres l’ont conduit au savoir-faire des ateliers de petit h – maison Hermès, ou encore à diverses corporations d’artisans colombiens pour composer avec l’inconnu et l’imprévu, les contraintes et les ressources existantes.

Mikaël Monchicourt décortique, brise, tisse à l’infini des liens entre les images, les mots, leurs sons, leur forme pour les faire basculer d’un état de symbole à celui de matière, physique et palpable, soumise à la loi de la gravité et aux flux.

Les images et les médiums s’entremêlent, se recouvrent pour finalement être piégés dans la résine. L’épaisseur devient plane, compressée, ne laissant que le souvenir de son histoire et de ses aspérités. On voit sans voir, on imagine plutôt, tel un archéologue qui recrée ce qui a pu se jouer sur son lieu de fouille.

Les œuvres de l’artiste sont autant le résultat d’une pratique minutieuse, maîtrisée et consciente que d’une recherche empirique faite de rencontres hasardeuses sur Google Image, de concours de circonstances et d’expérimentations.

Née en 1987, jeune et talentueuse artiste française. Architecte de formation, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier de la Royal Danish Academy of Fine Arts School of Architecture de Copenhague. Marion fait ses premières armes à Paris. Elle ouvre son propre cabinet d’architecture mais elle est déjà attirée par toutes les disciplines créatives, et comprend très vite les passerelles entre l’architecture, le design, la peinture. Elle peint et dessine depuis l’enfance. Marion se réinvente et se consacre de plus en plus à la peinture, que ce soit sur toiles ou supports muraux. C’est en 2017 que la rencontre avec la soie a lieu. Matière noble et vivante, forçant au lâcher prise par ses nombreuses particularités. L’état de contemplation lorsque la peinture fuse sur le tissu fait écho aux inspirations offrant ses paysages venant de songes méditatifs.